"La roue tourne" c'est ce que je n'arretais pas de me répéter depuis quelques jours, mais je venais de réaliser que c'était déjà fait, elle avait déjà tourné cette fichue roue! J'avais eue une vie de rêve, des tas de mecs à mes pieds, et le plus beau à mon bras. Mais j'avais été trop chanceuse, et maintenant le sort se retournait vers moi, Finn, l'homme que mon coeur avait choisi, ne m'aimait pas, du moins pas comme je m'attendais à ce qu'il m'aime. J'étais détruite, au plus profond de mon être, la Quinn combattante, qui aimait la vie avait disparue, je n'avais cependant pas perdu espoir, et continuais à aimer Finn, en priant chaque soir qu'il retombe amoureux de moi, comme la première fois. Mais je finissais par me dire que même Dieu m'avait tourné le dos. Dans ces circonstances là, je me métai à penser à Sam, ce charmant garçon que j'avais rencontré la dernière fois, et je me disais que peut-être, si je me rapprochais de lui, Finn deviendrait jaloux et quiterai Rachel pour moi? Cependant je n'avais pas revu Sam depuis quelque jours, et ne le désirais pas. à vrai dire, je n'étais pas très présentable, et je voulais qu'il ai une bonne impression de moi. Hors, la Quinn des derniers jours étaient triste et ne sourait plus. Alors, je décidai de me rendre au stade, en repensant aux entrainement de cheerleading, que j'avais mis de côtés depuis peu. J'avais eue une belle vie, mais je l'avais brisée.
Une personne me sortit de mes pensées, une jeune fille brune, dont je ne connaissais pas les traits. Je me retournais et l'ignorait, je n'avais que faire des nouveaux ou des lycéens tout à fait normaux. J'avais besoin d'être seule.

J'entendais la fille qui m'appelait, mais je me disais que si je l'ignorais, elle finirait bien par se taire et à s'en aller. Mais elle fit autrement, elle se rapprocha de moi et me tapoter l'épaule, ce qui eu le don de m'énerver, je me retournais vivement vers elle et la regardait d'une regard noir. Je n'étais vraiment pas d'humeur à ce qu'on vienne me prendre la tête, et toute la haine et la tristesse que j'avais accumulé ces derniers jours étaient sur le point d'exploser sur la pauvre jeune fille.

"Oui je me doutes bien vu que je suis seule sur le stade! Mais tu devrais te douter que si je ne prends pas la peine de te répondre, c'est peut-être parce que je n'y vois aucun intérêts!"

Je voyais que la fille avait du mal à comprendre pourquoi j'étais si désagréable, mais j'avais rarement besoin de raison pour être méchante, et je l'avais un peu oublié ces derniers temps. Mais où était passé la bonne vielle Quinn, sans une once de pitier, celle qui brisait les coeurs et que rien n'atteignait? J'avais soudainement envie de redevnir cette Quinn là, mais si je n'étais pas elle, même si au fond de mon coeur tout ce dont j'avais besoin c'était d'un peu d'amour, j'avais réellement besoin d'être méchante, même provisoirement. Rachel en ferait certainement les frais aussi, mais comme elle n'était pas là pour le moment, je me contenterai de cette gamine impertinente qui me faisait face.

Je n'avais besoin de personne, j'avais changée, je n'éprouvais plus le désir d'être accompagnée de tas de gens populaire, ni de prouver au monde entier ma vraie valeur. Non, j'avais besoin d'être seule, et cette fille n'avait pas l'air de comprendre. Je détestais ce qu'elle venait de me dire, et surtout la façon dont elle me l'avait dit. Peu-être qu'elle ne voyait aucun intérêt à ma solitude, mais elle était loin de se douter que j'en avais réellement besoin, et que ce qu'elle pensait, je m'en fichais complétement. Je la regardais de travers, insistant pour qu'elle s'en aille et qu'elle ne m'approche plus, j'avais que faire de ce genre de personne.

"Dégages, tu comprends ça? Rester seule vaux cent fois mieux que de rester avec une fille dans ton genre."

Je la toisais du regard, puis faillit m'étrangler. En plus elle me faisait la leçon? Mais qui elle était pour me dire ce genre de choses? Ma mère? Non, elle était pire qu'elle, je faisais ce que je voulais de ma vie, et ça ne la regardait pas. Je détestais que l'on me plaigne, je détestais qu'on me dises ce que je devais faire ou pas faire, je détestais cette fille.

"Je t'interdis de me dire ce que je dois faire. Je t'interdis de t’immiscer dans ma vie, tu n'as aucune idée de ce qu'elle est et je n'ai vraiment pas besoin de toi. Alors fiches le camps d'ici, parce que ta vue commence à me répugner."