Jusqu'à présent, nous nous étions ignorées avec Rachel, nous partagions le même appartement depuis plus d'un mois et faisions comme si nous existions pas, mais cette havre de paix était terminé, j'en avais décidé ainsi. J'en avais marre de la voir se balader l'air de rien, avec ses airs de sainte ni touche, marre de l'imaginer dans les bras de Finn alors que c'était la place qui me revenait de droit. Il fallait qu'on parle, il fallait que j'aille trouver cette garce et que je lui en fasse baver. Je n'aimais plus Finn, j'avais fini par le détester autant que je détestais Rachel, et je voulais qu'ils souffrent autant qu'ils m'avaient fait souffrir. Ils m'avaient fait devenir cette épave que j'étais aujourd’hui"hui, cette fille remplie de haine qui ne vivait que pour voir les autre souffrir. Je détestais ce que j'étais devenue, je détestai tout autour de moi. Grâce à eux, ma vie était devenue un enfer et je devais faire avec. J'étais donc entrée furieuse à la maison ce soir là, j'avais bu un peu et je sentais la rage m'envahir autant que l'ivresse. Je jetais mon sac au sol et me dirigeais d'un pas décidé jusqu'à la porte de miss gros pif. Je ne pris pas la peine de frapper et l'ouvrit à la volé. Une odeur de fleur m'envahit les narines, ce qui me mit encore plus les nerfs en pelote, désormais j'avais envie de vomir car cette odeur me répugnait, cette chambre parfaitement rangée aussi, ainsi que la fille habillée comme une petite bourge qui se trouvait sur ce lit. Oui, cette chambre sentait la perfection, et j'avais horreur de ça car elle me rappelait tout ce que j'avais été, et ce que j'avais laissé derrière moi. Rachel me regardait avec deux grands yeux, elle était surprise que je sois rentrée dans sa chambre, je l'évitais toujours et n'avais jamais, même aperçut, cette pièce toute rose et enfantine. Je lui lançais un regard furax, comme j'avais l'habitude de faire avec les gens que je croisais. J'espérais qu'elle ressentait tout ce que je ressentais à présent, et qu'elle avait conscience de ce qu'elle avait fait. Je m'avançai vers elle et la toisait.

"Il faut qu'on parle, ça ne peux pas durer comme ça sale garce, j'ai des tas de choses à te dire et que je ne peux pas garder pour moi. Alors tu vas m'écouter parce que je commence à en avoir ras le bol de tes air de sainte ni touche."

Je pointais mon index sur son torse en appuyant bien fort pour lui montrer que je ne rigolais pas, Quinn Fabray ne plaisantais plus, elle avait de la rage et extériorisé et il fallait bien qu'elle s'en prenne à celle qui lui avait tout volé.