Vos papiers s'il vous plait! Nom: Hummel Prénom: Kurt Elizabeth Date de naissance: ici Âge: ici Lieu de naissance: ici Statut: Célibataire Groupe: New Directions Et tes goûts? Genre de musique: ici Groupes de musique/chanteur/chanteuse: ici Acteur/actrice: ici Modèle féminin: ici Modèle masculin: ici Film préféré: ici Passions: ici

Racontes-moi une histoire!

Mon nom est Kurt Hummel, et au fond, j'ai toujours été une personne à part, bien qu'au milieu des autres. On ne dira que pas grand-chose de ma prime enfance, après tout, ce n'est pas vraiment comme si j'en gardais beaucoup de souvenirs. Mes parents, Burt et Elizabeth se sont rencontrés en dernière année de lycée. Mon père était né là, ma mère elle débarquait de New-York ou elle avait grandi. Peut-être que c'est ce qui m'a donné ma passion pour cette ville. Enfin, pour d'autres précisions peut-être inutiles, alors qu'au lycée mon père était dans l'équipe de football, parmi l'élite du lycée, ma chère maman me ressemblait plus. Mon père me dit souvent qu'il n'y a pas qu'en ça qu'elle me ressemblait. Que je suis son portrait craché, aussi frêle et fragile qu'elle à l’extérieur, et aussi courageux à l’intérieur. Et que j'ai sa passion pour la musique, qu'elle jouait du piano, de la harpe et qu'elle chantait comme personne.
Elle est morte dans un accident de voiture alors que j'avais huit ans. Et au fond, je me souviens d'elle comme ça, comme ce que m'en dit mon père de temps en temps. Au jardin, avec ses longues robes. Mais dans mes souvenirs elle est toujours de dos, ses longs cheveux tombant en cascade sur ses épaules. Je ne me souviens pas vraiment d'elle, de son visage, de sa voix, bien que je me sois reformé une image de son sourire si tendre grâce à de vieilles photos que j'ai retrouvé. Je me souviens surtout de son odeur. Peut-être parce que longtemps, mon père n'a pas osé retirer ses vêtements de son armoire, et que jusqu'à mes quinze ans, il m'est arrivé de prendre mon oreiller, et de me rouler en boule à l'intérieur, oubliant tout le reste, respirant juste cette odeur de jasmin si rassurante. Et des heures après je m'endormais, et mon père venait me déloger de ma cachette, me portant jusqu'à mon lit. J'avais besoin de quelqu'un pour me serrer fort dans ses bras le soir, pour me rassurer, me dire que tout changera. J'avais besoin de quelqu'un pour serrer fort ma main. Je ne réalisais pas que j'avais déjà cette personne, même si diamétralement opposée à moi. Et cette personne doit bien souffrir encore aujourd'hui, à me regarder. Parce que mon père, c'est bien lui, fut bien longtemps tout pour moi. Mais que je dois lui rappeler ma mère, la femme qu'il a aimé. Il dit que je lui ressemble tellement. Mais au moins il ne l'oublie pas. Et il ne m'a jamais renié parce que je lui ressemblais trop. Il ne m'en a aimé que plus je crois.
Ensuite... Rien ne s'est passé. Rien ne s'est passé pendant longtemps. Au collège, je travaillais. Comme un acharné. Pour rendre mon père fier, pour être le fils dont il pouvait rêver. J'étais le genre assez invisible, même si pas discret pour deux sous. Vous avez vu comment je m'habille, très sincèrement ? Enfin, tout le collège, j'étais seul, je voulais en finir avec ce monde au plus vite. Parce que les gamins peuvent être cruels de nos jours. Je crois que c'est quand j'ai sauté une classe que les problèmes ont commencé à arriver... Ou peut-être que ce fut durant ma première année de lycée ? Peu importe. J'étais frêle, fragile, malgré que je me montre hautain face à ceux qui se sont mis cette année-là à me pousser contre les casiers, ou à me balancer dans les poubelles. Je souffrais, forcément, mais je me gardais bien de le leur montrer, ou d'en parler à mon père. J'aurais tout fait pour qu'il soit heureux, et plus que tout fier de moi. Cette première année de lycée, je suis tombé amoureux. D'un certain Finn Hudson, Quarterback de l'équipe de football américain. Qui une fois à reproché à un de ses amis de me balancer contre un casier, qui souvent se montrait assez adorable pour me laisser retirer mes vestes de créateur avant de me balancer dans les poubelles. Enfin... Maintenant, je sais que c'était plus un mélange d'idiotie, de naïveté et de gentillesse, rien de plus. On reparlera sûrement du garçon plus tard. Cette année-là, je savais déjà que j'étais gay. Je ne niais pas quand on me traitait de 'faggot', mais je ne confirmais pas non plus. Je ne voulais pas faire de coming-out, pas mettre mon père au courant. J'avais peur à ce moment de sa réaction, et que les moqueries, que les tortures s'intensifient. Oui tortures. Oui, c'est le nom qu'on donne à tout ce qui m'est arrivé, parce que ça fait mal, et que même si on apprend à pardonner, on oublie jamais. Jamais. C'est comme une feuille de papier qu'on froisse, encore et encore, sans la déchirer, même en lui faisant passer des séjours prolongés sous des encyclopédies, elle ne sera plus jamais la même feuille lisse du début. Oui, c'est métaphorique, très, mais quand on comprend on se rend compte que c'est bel et bien la vérité.
L'année suivante... L'année suivante pour la première fois je n'étais plus seul. Des gens m'aimaient un minimum, ou peut-être plus, et étaient là pour me soutenir. Le Glee Club, voilà exactement pourquoi. The New Directions. Et Mercedes, Artie, Tina et Rachel. Bientôt d'autres, comme les trois Cheerios composant ce qu'on appelait à l'époque 'The Unholy Trinity' Brittany, Santana et Quinn, petite amie en titre de Finn. Mon Finn, d'ailleurs lui nous avait rejoint juste avant elles, et ensuite vinrent Puck, Mike et Matt. Parfaitement douze. Je fus le deuxième membre de ce fameux Glee Club de McKinley High. Mercedes devint bien vite ma meilleure amie. Elle est noire, je suis gay, à nous deux, nous formons la culture. Je crois que cette phrase lancée au coach Sylvester pour la convaincre de se laisser relooker et de nous adopter chez les Cheerios me marquera toujours, comme elle marque si bien notre relation. Mercedes et moi, peu de choses nous destinaient à devenir amis comme ça. A part nos gouts très prononcés pour la mode (quoique les siens ait tendance à laisser à désirer quand il lui arrive par exemple de porter des trucs un peu... Disons... Trop mélanges de multicolore et à motif zébré... Mais c'est une toute autre histoire) et bien entendu, notre appartenance commune au Glee Club. Quelques trois semaines après le début de celui-ci, elle m'a demandé si j'étais son petit-ami. Après tout nous sortions beaucoup tous les deux, et nous entendions à merveille... Mais non. Non. C'est à elle la première à qui j'ai avoué que j'étais, et suis toujours d'ailleurs, gay, suite à certain quiproquo ou elle crut que j'étais en fait amoureux de Rachel, alors que je lui parlais de Finn. En effet, assez compliqué. Surtout que Rachel me ressemble trop pour que je la trouve supportable. Enfin, revenons-en à ce donc je parlais originellement.
Ces aveux à Mercedes n'ont pas entrainé grand-chose de nouveau, si ce n'est que le reste de Glee Club était au courant. Et connaissant Brittany, Santana et Quinn, cheerios à l'époque, la nouvelle n'a pas du tarder à faire le tour du lycée. Quelques jours plus tard, tout a commencé à s'enchainer vite. Très vite. Trop vite. Mon père est descendu dans la cave qui, aménagée par mes soins, bien entendu, me servait de chambre. A ce moment, j'étais, en compagnie de Tina et de Brittany en train de travailler la chorégraphie de Single Ladies, de Beyoncé. Et... Et j'ai menti à mon père, lui disant que les deux... C'est risible quand on y repense, lui disant donc que les deux étaient mes petites amies. Que je ne faisais que me 'mettre en condition' pour un match de football à venir. Enfin, la deuxième partie fut bien exagérée par Britt qui me désigna même comme nouveau 'Kicker' de l'équipe, et comme plus petit joueur.
J'ai passé une nuit sans dormir après ça. J'ai toujours détesté mentir à mon père. Il est tellement pour moi... Mais je l'ai fait pour ne pas le décevoir. Parce que j'avais peur de sa réaction. Le lendemain, j'ai presque harcelé Fin pour qu'il accepte de m'entrainer et de m'aider à me faire une place dans l'équipe. Après tout, mon cher père avait prévu de venir voir le prochain match... Juste pour moi. Pour voir son fils jouer. Il était fier de moi. Et je ne voulais pas briser ça. Il m'a aidé, et je crois que tout ça m'a encore fait plonger plus bas dans mes illusions. Je croyais vraiment qu'il pouvait m'aimer. Enfin, j'ai décroché ce rôle de kicker, et je dois dire que j'ai plutôt été fier de moi. Le temps ou j'ai été dans l'équipe de football, d'ailleurs, je ne me suis plus fait jeter dans les bennes à ordures. C'est là qu'on voit que ce qui compte au lycée est plus la popularité que la personne. Le monde tourne à l'envers parfois...
On a gagné ce match. Mon père a été fier de moi. Mais ce soir-là, je lui ai tout dit. Après tout il méritait largement la vérité. Et il savait... Il savait depuis mes trois ans. Quand tout ce que je voulais à Noël c'était des ballerines. Il a toujours su, et il m'a toujours connu comme ça. Parce que c'est mon père.
Ensuite... Sautons le passage ou j'ai juré de ne plus touchez à un verre d'alcool de ma vie suite à ma rencontre avec April Rhodes, rien de bien intéressant je crois. Oui, parce que, quand je suis bourré, je suis dans le genre... Malade, qui prend les gens pour des faons... Oui, il n'est vraiment pas nécessaire d'en parler.
La semaine suivante, après le départ d'April du lycée et du Glee Club donc, Mr Schue a décidé d'organiser une sorte de compétition, chaque équipe devant présenter un mash-up. Et tout ça s'est retrouvé en Garcons versus Filles. Mais ma loyauté revenant bien sûr à l'équipe de ces dames à laquelle on ne me laissait pas accéder, je leur ai avoué la tricherie de Finn, et des autres, l'infirmière leur ayant donné, ainsi qu'à moi de la vitamine D. Ce qui, pour ainsi dire... Les a boosté. Au final, la compétition n'a pas eu de gagnant, les filles ayant décidé sur mon conseil de suivre le même plan, et de se 'droguer' aussi. Le problème quand l'infirmière est mariée au coach de la chorale, c'est qu'il vient à être au courant très vite. Donc, comme précisé plus haut, pas de gagnant. De toute façons, il aurait été difficile d'en choisir un. Dans mon souvenir, nos performances étaient toute deux exceptionnelles.
Puis, Sue a continué à vouloir démanteler la chorale. Je n'en ai pas vraiment parlé avant, vu qu'au fond ses tentatives affectaient plus Mr Schue que nous, élèves. Mais cette semaine-là, elle commença à s'en prendre à nous personnellement, tentant de nous monter les uns contre les autres, et surtout, de monter le groupe contre notre coach. Elle choisissait les musiques parfaites. Mais d'un autre côté, elle nous a séparé en deux, un groupe avec Mr Schue et l'autre, comprenant les minorités visibles avec elle. Elle a ensuite tenté de nous convaincre que notre professeur référait les autres à nous, et leur donnerait toujours plus de solos. Mais bon, la manière dont elle avait fait l'appel pour choisir 'ses' élèves n'ayant pas été des plus respectueuses, disons que j'ai, comme certains autres membres du Glee Club, très vite vu clair dans son jeu. Ce qui explique sûrement qu'elle ne soit pas restée longtemps à ce poste de co-coach du Glee Club.
Enfin, quelques temps après, on a tous eu droit à une semaine montée sur roues, pour mieux comprendre notre Artie. Et je peux sincèrement vous dire que ce fut quelque chose d'assez exceptionnel de se voir ignoré comme ça. Même les plus populaires d'entre nous apprirent là ce que c'est d'être totalement invisible. C'est la même semaine que Mr Schue me refusa le solo Defying Gravity, Defying Gravity. Ma chanson. Car j'avais hérité mon amour pour Wicked et le Magicien d'Oz, pour Broadway plus généralement de ma mère. Encore une fois mon père fut là pour moi, pour me rendre heureux. Et après quelque discussion avec ce professeur, il obtint qu'au moins, je puisse passer une audition. Contre Miss Rachel 'Golden Star' Berry. J'aurais pu l'avoir. J'aurais pu l'avoir sans problème. Tout le monde, sauf peut-être Finn aurait voté pour moi, Rachel insupportant largement plus de la moitié du Glee Club. Et je l'avais cette note, sur le bout de la langue, je pouvais même aller plus haut si l'envie m'en prenait. Mais non. Je ne l'ai pas eu. Je l'ai loupée exprès ce Fa aigu. Parce qu'un appel anonyme est arrivé, à mon père. Des insultes peut-être. Et je savais que si je décrochais ce solo, habituellement chanté par une femme, une femme. Et bien, je savais que tout ça empirerait. Et s'il souffrait par ma faute, mon père, je n'aurais plus jamais pu le regarder en face. Alors je l'ai loupé. Exprès, bien entendu. Comment aurais-je pu l'avoir raté autrement ? Mon rêve est encore aujourd'hui d'avoir ce rôle de Glinda un jour, avec Rachel comme mon Elphaba. Si seulement quelqu'un avait l'excellente idée d'adapter le rôle pour un homme... Un gay dans une comédie musicale. Une de ces comédies légendaires. Ça révolutionnerait tout, pour sûr. Tout. Car Wicked n'est pas RENT ou on est prévenu dès le début du 'homosexualité, attention pouvant choquer'. Je ne comprendrais jamais cette simple inscription. Après tout... C'est naturel ? Ce n'est pas un choix, ce n'est pas une faute. Je suis né ainsi, c'est comme ça, c'est tout ça ne changera jamais.
Enfin, revenons donc à d'autres sujets. Notre projet suivant s'intitulait 'Ballad', et comme son nom l'indique si bien, par deux, on nous donna le devoir de chanter une ballade à notre partenaire. Je sautais presque au plafond en tombant sur Finn. Cette semaine fut bien remplie pour lui. Il avoua sur mes 'bons' conseils aux parents de Quinn qu'elle était enceinte, et ce en chanson. Il chanta aussi une magnifique chose à propos du bébé. Les parents que Quinn la jetèrent dehors, mais Finn prit ses responsabilités, et ne tomba pas dans mes bras. Pas du tout même. Le Glee Club entier leur chanta Lean On Me, pour leur exposer tout notre soutien dans cette épreuve. Même si la nouvelle commencait à se répandre, le bébé n'était pas vraiment de Finn. Mais je ne disais rien, je ne disais strictement rien.
La semaine suivante m'apprit le sens de l'amitié. De l'acceptance. Même si tout ça était le but premier du Glee Club, c'est je crois cette fois-là que je l'ai le plus appris. Pour rire un peu, Brittany l'appelle encore la semaine 'Hairography'. Enfin, c'est la semaine ou nous avons commencé à prendre les Sectionals plus au sérieux. En rencontrant nos concurrents, d'abord des demoiselles qui disons, détournaient l'attention de leurs voix avec des chorégraphies assez... Je ne saurais me décider entre étranges et impressionnantes. Cette semaine là, j'ai aussi légèrement relooké Rachel. Alors qu'elle voulait un nouveau look pour Finn, pour l'avoir à elle, j'ai fait l'opposé de ce qu'elle me demandait, lui donnant exactement ce que je savais ce qu'il détesterait, très fortement inspiré de Grease. Il lui a trouvé l'air d'une trainée, exactement ce que je voulais, mais elle a ainsi découvert que je l'aimais. Et tous les deux avons figuré que nous ne le décollerions pas de Quinn... A mois que. Mais non, l'idée de lui révéler qu'il n'était pas le père de l'enfant qu'elle portait. Non, jamais nous n'aurions pu faire ça.
La semaine d'après fut déjà un peu plus reposante... Quoique. Pas vraiment si on y repense. Ce fut la semaine ou chacun milita pour ne pas apparaitre dans le livre de fin d'année. Sauf bien entendu Rachel. Moi, et les autres étions bien plus raisonnables. Aucune envie de se faire slusher encore plus qu'avant, ou pire... Bien pire, quand on voyait certaines personnes à notre cher, cher lycée. Et nous tournions aussi dans une publicité pour des matelas. Sur Jump. C'était amusant. Vraiment. De quoi nous ôter un peu de stress avec les Sectionals qui approchaient... Notre cher Mr Schue faillit nous les couter ces Sectionals d'ailleurs, en dormant sur un des matelas reçus en contribution de notre participation. Mais il se sacrifia pour nous, pour que nous puissions continuer. Un beau geste, sans doute. ec

Et ton caractère, ça donnes quoi?

Ici tu décriras le caractére de ton personnages, en 10 lignes minimum!

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