Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez|

Put a ring on it.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Anonymous

Invité
Invité



Put a ring on it. Empty
MessageSujet: Put a ring on it. Put a ring on it. Icon_minitimeMer 31 Aoû - 17:14

→ Don't stand so close to me.« All the things come back to you. »
Skinny.lOve & tumblr

Personne n’est identique. A part les moutons qui suivent les tendances, on a tous un petit quelque chose qui nous permet de nous distinguer. Parfois, ce n’est rien d’autre qu’une partie de notre physique, d’autres, c’est carrément une partie intérieure de nous même qui est à côté de la plaque. Et plus pour certains que pour d’autres. Ils ont beau revendiquer, pour la plupart, leurs différences respectives, il n’en est pas moins vrai qu’une fois sur deux, ils se détestent carrément. Ils s’en veulent eux même d’avoir trouvé une autre voie, ou en veulent à leurs parents et éducateurs d’avoir été conçus, canalisés et influencés ainsi. Pourtant, d’autres différences remontent à quelque chose d’indéfinissable. Il n’y a pas de raison particulière, pas de train de vie qui aurait mené à ce changement, cette dérive du droit chemin. On est juste comme on est, et rien ne peut nous en déloger. C’est l’idée même de la conception, si je puis dire. Ce que je ne comprends pas, c’est qu’une différence, c’est magique. Pouvoir se démarquer de la classe normale ou moyenne, c’est juste l’accomplissement extrême de ce que recherchaient les gens à l’époque. Aujourd’hui, si Justin Bieber sort avec un tee-shirt qui le fait ressembler à un zèbre en technicolor, toutes les gonzesses vont s’en acheter un et avoir l’air con en cœur. Pourtant, les gens qui sont dotés d’une différence à l’état brut, celle qu’on ne peut pas changer tentent à tout prix de rentrer dans le moule. C’est écœurant. Des dizaines de filles ou de garçons qui ont tous la même coiffure, le même style (quoique, à ce moment là, ce n’est même plus un style), la même démarche, les mêmes répliques et goûts, c’est effrayant et carrément dingue. Personnellement, je n’aimerais vraiment pas me trouver devant une foule de ce genre de gosses qui se sentent mal dans leur peau et qui, pour être mieux « acceptés », deviennent comme le gars populaire ou la fille pour laquelle tout le monde se retourne. Autant rêver d’un monde où tous les chiens sont blancs. Mon style de chien, c’est plus les border collie ou les bergers australiens, voire même les terre-neuve, rien à voir avec le blanc. Suis-je donc à jeter à la poubelle parce que je suis décidé à ne pas aimer les mêmes choses que les autres ? Oui, bien sûr. Mais je l’accepte.

Mardi. Oui, seulement mardi. La journée est à peine commencée, mais je me dis déjà que la semaine est loin d'être finie et qu'elle sera très longue. Je pense qu'il est inutile de détailler ma journée. La poubelle ? Quelle poubelle ? Ah oui. Ce matin, évidemment. Je devrais leur demander de vider les poubelles plus souvent, même si les sacs amortissent ma chute, sérieusement, je me demande si ces derniers sont biens fermés, mais surtout ce qu'il y a dedans. J'aimerais bien les y voir. Mais bon, au fond, c'est leur façon de me dire bonjour, le jour où je n'y finirai pas, je me demanderai si les footballeurs ne sont pas malades. On s'y fait, à la longue. Trêve de rêveries, la sonnerie retentit déjà. Et... Haha, je suis en retard pour mon cours. Je me presse pour aller chercher mes affaire à mon casier puis retiens la porte de la salle de cours qui se referme. Si je commence comme ça, on n'ira pas très loin. Esquissant un mesquin sourire à l'attention de la professeure, je m'installe à ma place et laisse passer l'heure sans trop prêter attention à sa voix immonde. J'ai envie de lui demander si elle a pris des cours pour être aussi désagréable, mais quand je vois le type assis à côté de moi, je me dis que c'est parfois inné et préfère ne pas me démarquer une fois de plus.

Le reste de la journée se passe à peu près sans encombres, enfin, de mon point de vue, donc on ne parle pas de tout ce qu'un "looser" se reçoit en une journée entière. Mais c'est terminé, enfin, pour ce Mardi. Las de cette vulgaire journée, qui n'a strictement rien apporté à ma pauvre vie qu'un peu plus d'humiliation. Mais tant pis, je sortirai quand même de ce trou, peu importe les moyens que je devrai utiliser. Papa n'est pas là ce soir, c'est parfait, je n'ai qu'à pas rentrer. Du moins pas pour le moment. Mercedes est censée m'attendre au Birdy Bar. Pourquoi là ? Qu'est-ce que j'en sais moi ? Peu importe, au fond, et je m'y rends sans trop perdre mon temps. Je m'assois pour l'attendre, mais après une heure, elle n'est toujours pas là. Le quota de la fille cool, c'est vingt minutes, cocotte ! Les gens ne se bousculent pas ici, mais j'aperçois un de mes voisins du cours d'espagnol. Il a l'air d'être arrivé après moi. Je lui tourne le dos, naturellement, mais il s'approche de moi et me sors une tirade plus rapide que l'éclair « Ah, toi, j'ai vu Mercedes avant de venir, elle m'a demandé de te dire qu'elle pourrait pas venir, alors bon, t'éternise pas ici ! » Eh ben bien sûr, tant qu'à faire. Je soupire, prends ma veste que j'avais posée à côté de moi et me lève, me dirigeant vers la porte, puis tourne la tête vers l'intérieur en ouvrant la porte, ne manquant évidemment pas de bousculer quelqu'un au passage. « ... Désolé, j'ai pas fait attention, ça va ? » Politesse d'habitude, je n'ai même pas pris la peine de regarder le visage de la personne que j'ai percuté. C'est peut être même une femme ou quelqu'un que je connais, à la bonne heure...
Revenir en haut Aller en bas
Blaine Anderson

Blaine Anderson



PARTICIPATION : 137
SLUSHIES : 187
INSCRIPTION : 16/08/2011
AGE : 31
YOUR SONG : It's Not Unusual

Dossier d'inscription
AGE: 17 ans
STATUT: Célibataire
RELATION SHIP:

Put a ring on it. Empty
MessageSujet: Re: Put a ring on it. Put a ring on it. Icon_minitimeJeu 1 Sep - 4:00

- Attendez une minute. Pourquoi voulez-vous retirer l'uniforme? C'est notre marque d'appartenance. Nous étudions à la Dalton Academy, nous devrions être fiers de le montrer. Si on se rend à un concours avec nos vêtements de tous les jours, qui sommes-nous vraiment? Nous devenons des êtres normaux sans rien de particulier.

Blaine qui était perdu un petit peu dans ses pensées cet après-midi avait manqué une partie de la réunion. En fait, il avait recommencé à s'intéresser à la conversation du conseil lorsque les trois membres avaient commencé à parler de l'habillement des Warblers au prochain concours ayant lieu dans plusieurs mois. Le soliste du groupe s'était brusquement levé et avait dit le haut de sa pensée. Ce n'était pas que ça le dérangeait personnellement de porter ses vêtements de tous les jours, mais ce n'était pas les Warblers. Le groupe avait toujours porté le même uniforme et le changement ne serait pas une bonne chose. Leur uniforme scolaire était leur seul et unique costume, en changer viendrait quasiment à dire que les étudiants de la Dalton Academy n'étaient pas fiers de concourir au nom de leur Lycée. Blaine était fier d'étudier là, il était fier de ce qu'il était devenu grâce à cette école. L'uniforme était très important pour lui. Il avait le sentiment de vraiment appartenir au groupe et que tous les êtres étaient égaux, personne n'était divisée en groupe tout dépendant de leur origine ou leurs goûts. Le brun allait continuer lorsque Wes frappa avec son marteau de juge sur la table en bois. Blaine ne put rien rajouter et reprit sa place sur son fauteuil.

La cloche retentit quelques instants plus tard laissant la conversation des Warblers en suspend pour le moment. Le jeune Anderson attendait la fin de cette journée avec impatience. Il ne savait pas pourquoi, mais la motivation n'était pas là aujourd'hui. Il avait eu du mal à se concentrer sur ses cours et regarder l'heure à tous les deux minutes ne l'avait pas aidé du tout. Pourtant ce n'était que mardi. C'était le début de cette semaine qui s'annonçait affreusement longue. Sans raison particulière, il avait déjà hâte à vendredi après-midi. La journée de cours terminée, le brun passa à son casier chercher sa tonne de devoirs avant de se diriger rapidement vers sa voiture. Il n'avait pas envie de croiser un membre de son groupe, il n'avait pas envie de devoir justifier sa réaction tardive aux changements que le conseil voulait apporter

Blaine arriva chez lui près d'une heure plus tard. Il n'était même pas passé faire un tour à son café préféré comme à chaque fois qu'il terminait les cours. Étrangement, il avait juste envie de rentrer chez ses parents, malgré le fait que l'ambiance restait tendue entre son père et lui. En parlant du loup... Son père était déjà rentré et était installé devant la télévision, c'est à peine s'il lui jeta un regard. Blaine ne comprenait vraiment pas son père de lui en vouloir comme ça d'être ce qu'il était. Même s'il était gay, il restait la même personne, non? Son fils unique... Dire qu'il y avait une époque où le brun était la fierté de son père, avant son coming out. Lorsque le jeune Anderson s'intéressait à la mécanique et aux sports, en particulier au football. On ne pouvait pas dire que ça avait changé. Blaine s'intéressait toujours à cela, mais il fallait rajouter le fait que la mode, le chant, la danse et les hommes attiraient fortement son attention.

Sans dire un mot à son père, Blaine monta les escaliers quatre par quatre pour arriver à l'étage où se trouvait sa chambre. Il venait de prendre une décision sur un coup de tête. Pas question qu'il passe la soirée enfermée dans sa chambre à faire des devoirs ou à discuter sur internet. Rapidement, il retira son uniforme de la Dalton Academy et mit des vêtements beaucoup plus classes. Voila qu'il n'était plus Blaine Warblers, mais qu'il était devenu un adolescent normal. Et que faisait un adolescent normal? Il sortait. Peut-être pas les mardis, mais ce soir, il ferait exception. Il avait ce besoin de prendre l'air, de s'éloigner de sa routine et surtout de faire la rencontre de nouvelles personnes
.

- Je sors, cria simplement le brun avant de quitter la maison. Son père ne posa pas de questions et ne l'empêcha pas de faire ce qu'il voulait. Sa mère n'était pas à la maison, donc il pouvait se permettre un petit peu plus de liberté.

Blaine prit son véhicule et se mit à rouler dans la ville sans trop avoir d'idée précise de l'endroit où il voulait aller. Après un moment, son regard se posa sur le Birdy Bar. C'était un endroit sympa. Il avait eu l'occasion de le fréquenter à quelques reprises. Bon... C'était mardi soir, il avait de l'école le lendemain. Est-ce que aller dans un bar était une décision raisonnable? Non, vraiment pas. C'est bien pour cette raison que le chanteur des Warblers décida d'aller faire son petit tour. Après tout, il était un être responsable. Il connaissait ses limites, il cherchait seulement à s'amuser un petit peu et surtout à se changer les idées.

Le brun gara son véhicule derrière le bar et se dirigea vers l'entrée. Ça commençait bien la soirée. Il n'était pas encore rentré qu'il se faisait bousculer. Certes, ce n'était pas le genre de détail qui le fâchait, ça arrivait à tout le monde d'être distrait. Un sourire étira ses lèvres lorsque la personne qui l'avait bousculé s'excusa.


- Ce n'est rien. Ça va! Et toi? demanda l'homme. On s'est jamais. L'autre aurait pu se blesser en lui fonçant dedans comme ça. Au fait, je m'appelle Blaine, rajouta-t-il à l'endroit de jeune garçon qui l'avait percuté. Il était là en partie pour rencontrer du nouveau monde, alors aussi bien commencer maintenant. Anderson tendit une main amicale vers l'autre homme toujours en souriant.
Revenir en haut Aller en bas

Put a ring on it.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Don't stop believin ::  :: 
MESSAGES ARCHIVES
-