Il était une fois...

Appolina × J'ai peur, maman.
Ma mère enroula ses bras autour de moi et me serra plus fort, m'entourant de ses jambes alors que nous restions immobiles, dans la chambre obscure. Oui, j'avais peur. J'étais terrorisée littéralement. Pourquoi donc ? Car je constatais pour la première fois que quelque chose ne tournait pas rond chez moi.
Je n'ai jamais connut mon père, quand ma mère est tombée enceinte a l'âge de 16 ans, il a fuit, la laissant seule avec moi. J'ai cependant vue des photos de lui même si ce n'est pas grâce a ma génitrice, non. Quand j'étais petite, j'avais fouiller son placard a la recherche de mes cadeaux d'anniversaire et j'avais réussi a mettre la main sur un petit album photo dorée. Je l'avais reconnut a ses grands yeux bruns. Les même que moi. Il me ressemblait. A cette idée, mon coeur s'était serré. J'aurais aimer qu'il soit avec moi, qu'il soit la avec moi et ma mère au lit, qu'il prenne ma tête entre ses mains, dépose un baiser sur mon front, et me dise que ce n'était pas grave. Que cela ne changeait rien, qu'il m'aimerait toujours autant. J'avais besoin de réconfort, soudain l'étreinte de ma mère ne me suffisait plus. Aujourd'hui j'avais fait une importante découverte : après m'être effondrée en larmes devant toute ma classe a cause d'une simple petite remarque de la part d'un de mes professeurs, ma mère avait été convoquée. Je n'arrivais pas a me calmer. J'hurlais. J'avais peur, tout le monde me regardait de façon bizarre, comme ci je n'étais qu'une bête de foire et pas Appolina, la fille avec qui ils avaient souvent jouer par le passé, même dans la journée. Puis j'avais été traînée chez un psychologue. On me prennait pour une folle ! A cette idée, mes larmes redoublent. J'avais encore les yeux rougis et un mouchoir a la main lorsque je suis entrée avec ma mère dans ce cabinet. Une femme se tenait derrière un long bureau en verre. Elle affichait un sourire communicatif et des lunettes rectangulaires dissimulées ses prunelles vertes comme des émeraudes. Elle avait l'air gentille, cette idée me rassura et je cessa de sangloter.
J'écouta cette femme et ma mère parler d'une oreille distraire jusqu'à ce qu'elles tournent en même temps leur regard sur moi. Soudain mal a l'aise, je me mis a balancer mes jambes dans le vide. Un mot cependant me fit m'arrêter. " Madame, votre fille est bipolaire ". Un silence pesant s'abattit soudain sur la pièce et je tenta de comprendre ce mot, perplexe ( je n'avais que 6 ans a l'époque ), mais en voyant des larmes sur les joues de ma mère, les mienne reprirent de plus belle. Ma mère et la psy' ont tenter de me rassurer mais je n'arrivais pas a sourire, j'avais peur.

Le lendemain de cette journée très douloureuse et forte en sentiments, je me réveillais avec un mal de ventre abominable. Je me plaignais et malaxer mon petit bidon, le caressant de ma main comme un chien obéissant. J'avais peur du regard des autres. J'avais toujours adorer l'école, j'aimais retrouver mes amies, voir les garçons ... Mais la après la façon dont ils m'avaient regarder hier, je redoutais leur réaction. Je me mis a pleurnicher avant de partir, mais finalement on me força a aller a l'école. De toute façon, j'aurais dut le faire un jour ou l'autres. Finalement tout se passa plutôt bien en apparence. Mes copines étaient fidèles au poste et elles fûrent gentilles. Je scrutais du regard le moindre de leurs gestes. Je sentais une différence dans leur attitude. Et parfois quand je ne faisais pas attention je sentais leurs regards peser sur moi. Elles m'observaient comme je l'aurais fait dans un zoo envers les animaux. Je me mordis doucement la lèvre. Elles me prenaient pour une folle, de tout évidence. Et elles avaient peut être raison.

Environ 1% de la population est déclarée bipolaire. Cette maladie s'affirme généralement durant l'adolescence, moi je vis avec cela depuis que je suis une gamine. Quand je suis heureuse je le suis tellement que j'ai l'impression que je pourrais m'envoler tant je suis légère dans les nuages, en revanche je ne suis jamais triste, je deviens inconsolable, mon coeur se brise littéralement. Je ne vis rien a moitié, chaque geste, chaque parole me touche en plein me coeur. Je ne suis pas susceptible, non, je suis malade.


Danny × Je t'aime Appolina.
Mon coeur se serra a ces mots. J'étais qu'une petite fille de 12 ans, c'était la première fois qu'un garçon me disait qu'il m'aimait. Danny qui plus est ... J'étais amoureuse de lui depuis mes 8 ans, mais il ne me parlait pas beaucoup, on avait des amis communs mais je n'étais jamais seule avec lui. Et aujourd'hui il me disait qu'il était amoureux de moi. Je sentis mon coeur me transporter et un immense sourire se dessina sur mon visage. J'acquiesca timidement de la tête mais l'expression de mon visage ne permettait pas le moindre doute : j'étais absolument folle de joie. C'est ce que j'aime dans ma maladie. Quand je suis heureuse, je me sens comme la personne la plus chanceuse de la planète, j'ai envie de faire des câlins a tout le monde et je me sens incroyablement bien. Seulement cela ne dure pas longtemps. La vie est dure, particulièrement quand quelque chose vous distingue des autres. Ma joie le jour de la déclaration amoureuse de Danny fut de très courte durée. En rentrant le soir dans le bus, j'étais comme toujours toute seule, après tout, je préfèrais être seule que mal accompagnée, c'est a dire avec les hypocrites qui me traitait dans mon dos de cinglée. Danny et ses amis n'avaient pas vu que j'étais assise sur la banquette derrière eux. Ils se mirent a discuter et je tendis l'oreille malgré moi.
Tom × C'était tellement drôle !Et elle t'a crut en plus ! Mais elle est vraiment trop bête cette fille ! pouffa un garçon roux au cheveux bouclés, assis a côté de Danny. Il portait un pull deux fois trop large pour lui et son nez retroussé était recouvert de taches de rousseur.
Danny × Oui ! Tu aurais dut voir ça Antonn ! Comme si moi je pouvais être amoureux de cette cinglée d'Appolina ! renchérit Danny.
Je serra mes jambes contre mon ventre tout en respirant d'une façon saccadée. Finalement ils se retournèrent vers moi, réalisant que j'étais la, ils me regardèrent surpris, avant de se r'asseoir correctement et de se remettre a lire. Ce jour la, je me mordis la lèvre de toute mes forces pour ne pas pleurer, mais dès que je fut hors de leur champ de vision, je m'effondra.

En rentrant chez moi le soir, je ne put cacher a ma mère ce qui m'était arriver, ce que m'avait fait Danny aujourd'hui. Ma mère s'emporta immédiatement et appela les parents de Danny. Elle criait. Dans ma chambre je me préparais pour la nuit, silencieuse. Je ne voulais plus revoir les gens de mon âge. Ils se moquaient tous de moi. Je voulais partir loin de la. Finalement j'eu une idée en déposant mon sac contre mon bureau. J'allais écrire une lettre a ma mère. J'attrapa un stylo et me mit a écrire.
" Maman, je ne suis pas heureuse. Tout le monde sait que je suis malade, tout le monde en profite. On me traite de folle. Je n'en peux plus. Si tu m'aimes vraiment change moi d'école, emmène moi quelque part ou personne ne me connaîtra. Donne moi la chance de refaire ma vie. Car je n'en peux plus. "
Le lendemain un petit bout de papier était posé sur ma table de nuit. Je plissa les yeux et l'attrapa. " Ma cherrie, si tu est malheureuse, alors je le suis aussi. Je vais faire le nécessaire. Sois forte. " En lisant ces mots je retrouva un peut d'espoir et serra le bout de papier contre mon coeur avant de l'embrasser doucement d'un petit baiser léger mais significatif. Je priais pour que cet enfer prenne un jour fin.


Haut parleur × Appolina Carmichael est demandée au bureau du proviseur ! Appolina Carmichael
Je sursauta en entendant mon nom résonné dans le couloir. Je cala mon livre dans mon casier et le ferma. Bien évidemment j'entendis des chuchotements de certaines filles. Ma mère n'avait rien put faire, elle avait reçue une promotion et je n'avais pas put insister pour qu'elle lâche tout juste pour moi. Cela aurait été injuste. De plus maintenant agée de 14 ans, tout allait un peu mieux. Les filles étaient toujours aussi pestes, carrément teigneuses même, mais j'étais devenue plutôt jolie. Je m'étais découvert une passion le sport, j'étais donc toute fine et j'avais une certaine allure avec mon visage a la fois doux et expressif ainsi que mes longs cheveux bruns. J'avais même eu des petits amies qui cette fois ne voulaient pas m'humilier. Les ruptures avaient été affreusement dures, encore plus qu'a l'accoutumé étant donnée ma maladie. Ma mère m'avait aider a surmonter cela. J'alla rejoindre le bureau en avançant la tête haute, chose que je me forçais désormais a faire, pour montrer que je n'avais plus peur des moqueurs. J'atteignit la porte du principale et fit cogner mon poing trois fois contre le bois. " Entrez ". J'entra.
Le proviseur m'attendait et a sa mine sérieuse et renfermée, je sentis mon humeur dégringoler en flèche et mon ventre se crisper. Il se mit a parler d'une voix tendue et je l'écouta. Un mot me fit littéralement défaillir et je dut m'asseoir a la volée pour ne pas tomber.
Proviseur × Elle a fait une crise cardiaque sur son lieu de travail, ses collègues ont rapidement réagit, mais c'était trop tard ... Son coeur avait cessé de battre. Appolina, je suis vraiment désolé, mais votre mère est décédée.
Je voulut parler, mais les mots s'évaporèrent avant de pouvoir sortir de ma bouche. Je restais muette mais je me mis a sangloter en plaquant ma main contre ma bouche. Mes grands yeux bruns se remplirent de larmes et devinrent vitreux. Le proviseur me tendit une boite a mouchoirs en carton, je remercia d'un geste de la tête et il se leva pour me caresser doucement l'épaule. Il était émut. Evidemment, vu ma réaction. Je n'avais pas encore cesser d'évacuer ma douleur quand il se remit a parler.
Proviseur × Cependant nous sommes parvenus a contacter votre père biologique. Il habite dans l'Ohio et il a été décidé que vous iriez vivre avec lui mademoiselle. Encore une fois, toutes mes condoléances.
Mon père ... J'allais le voir. Je ne serais pas toute seule, même si bien évidemment, rien ne pouvait remplacer la présence de ma mère. Je ne savais que depuis quelques minutes qu'elle n'était plus de ce monde et pourtant elle me manquait déjà affreusement, a la limite du supportable.
Je fut dispensée de cours mais je rétorqua que je préfèrais finir la journée, je n'avais pas envie de penser a toute cette triste a présent liée a ma mère. On m'informa que mon père viendrait me chercher dans la soirée, après mes derniers cours. Je dus me faire violence pour empêcher mes sentiments de resurgir, cependant je fut incapable de sourire. J'avais le sentiment de n'être plus que l'ombre de moi même.
Finalement, la journée prit fin et quand je sortis de l'établissement un homme blond aux yeux bruns m'attendaient avec le proviseur et une femme travaillant également sur place. Mon père resta bouche bée en me voyant mais en voyant mon regard sans vie il me pressa dans mes bras. Je me laissa aller a son étreinte. J'avais besoin de lui, a présent et plus que jamais.

Et on partit loin de Paris. Loin de cette ville ou j'étais née, ou ma mère était née, ou j'avais eu tant de mauvais souvenirs. On partit pour l'Ohio. Malgré toute ma peine, j'étais heureuse de partir de cette ville. C'était ce que je voulais. Et je n'étais pas seule, papa était la. J'appris que ma mère l'avait informée au sujet de ma maladie, il prenait donc soin de bien choisir ses mots pour ne pas me blesser et me faire encore plus sourire. Je lui en était et lui en est encore très reconnaissante.


L'Ohio me fit immédiatement du bien. Un dépaysemment. C'était ce dont j'avais vraiment besoin désormais. De plus en plus de parlais couramment le français, j'avais garder l'anglais de mon père et j'étais depuis toute petite plutôt douée pour les langues. J'envisageais même de devenir hôtesse de l'air. Mon père était célibataire mais détenteur d'une maison près de mon nouveau lycée : McKinley. La perspective de n'être connue par personne ici m'enchantait : j'allais pouvoir être vraiment moi, sans préjugés. Plus personne ne se moquerait jamais de moi. Je m'y refusait. Je serais forte. Pour maman. Elle aurait tellement aimer que je sois enfin heureuse après toutes les épreuves que j'avais traversée. J'allais devoir vivre avec ma maladie. Oui. Je le pouvais, je croyais suffisamment en moi pour me le dire en toute honnêteté. La maison me plaisait, j'aimais me rapprocher chaque jour de mon père. J'étais curieuse a son sujet, autant sûrement qu'il l'était au sujet de moi même. Le soir on parlait de tout et de rien. Je me sentais bien. Puis vint la rentrée. J'avais 16 ans, je venais de les fêter ( pour l'occasion mon père m'avait offert de redécorer entièrement ma chambre, que je sentais enfin vraiment mienne, maintenant qu'elle correspondait a mon style, ma personnalité. C'était mon antre, mon cocon. Je m'y sentais énormément bien. ).

Je dormis mal cette nuit la, dans mon nouveau lit a baldaquin. Je m'agitais, soulevant les couvertures avec mes pieds, me réveillant sans arrêt pour observer l'heure sur mon réveil digital. 1h. 2h. 3h. 4h. 5,6,6h30. Je me leva de bonheur. J'étais excitée. Je voulais faire bonne impression. Cette année était la mienne. J'allais tout déchirer. J'alluma ma musique a fond, sachant que mon père était déjà parti travailler ( il travaille dans une compagnie de voyage, je pense que mon envie de bosser la dedans moi aussi, me vient de lui ). Je me faufila sous la douche et me mit a chantonner, chose que je n'avais pas faite depuis des années. " You make me Feel like I'm living a Teenage Dream The way you turn me on I can't sleep Let's run away And don't ever look back Don't ever look back My heart stops When you look at me Just one touch Now baby I believe This is real So take a chance And don't ever look back Don't ever look back ... " A ma surprise je chantais plutôt juste. Je ne resta pas cependant sur cette observation. Je sortis de la cabine raccordée a ma chambre et enroula mes cheveux bruns trempés dans une serviette avant de m'envelopper moi-même dans une seconde, plus grande cette fois ci. Il faisait beau, c'était bon signe pensais je avec un grand sourire. J'enfila une petite robe près du corps en haut puis évasive et fleurie. Elle soulignait la finesse de son corps. Appolina pivota devant son miroir a pied, des escarpins a talons au pied et afficha un grand sourire face a son reflet. Elle se trouvait jolie et elle aimait cela. Elle coiffa ses cheveux mais décida de les laisser lâches. Elle les raidit, ravie d'avoir prit l'initiative de se lever plus tôt que prévu. Puis je me maquilla simplement, j'optais en permanence pour un make-up naturel. Approuvant mon apparence, je sortis de ma chambre, après avoir longuement embrasé du regard la photo de ma mère sur ma table de nuit. Avant de sortir je marmonna dans le vide pour moi même mais aussi pour ma défunte maman " Souhaites moi bonne chance maman, c'est enfin le grand jour pour moi .. ! " Mon père m'avait laisser un mot, je le constata en attrapant une pomme dans le vase a fruit de la cuisine : " Bon courage pour cette rentrée ma belle, je penserais a toi " Et la journée commença.

Je me sens heureuse. Heureuse a 200%, comme toujours. Je me sens si bien, ma vie recommence une nouvelle fois a l'âge de 16 ans. Les garçons se retournent sur mon passage, les filles m'observent. Demain : audition pour les cherrios mais je n'ai pas peur, je pratique la danse et la gym depuis des années après tout. Je vais y arriver.


La liste des cheerios séléctionnées venait d'être affichée dans le couloir. Automatiquement je me mis a courir vers celle ci avec pleins d'autres filles ayant aussi participées a l'audition. Certaines affichées des mines boudeuses et déçues tandis que d'autres sautillaient sur place tout en prenant leurs copines dans leurs bras. Au bout de quelques minutes, j'arriva finalement juste devant l'affiche. Mon coeur battait fort. Je lisais rapidement les prénoms quand ... " Appolina Carmichael " Je poussa un petit cri aigu, des filles se retournèrent, mais les filles sélectionnées se mirent a rire sauf que contrairement a d'habitude elles riaient avec moi, et pas de moi. Je sut immédiatement que cette année serait géniale. La chance avait tournait. J'ai toutes les cartes en main. Soit, je suis toujours malade, mais j'ai la chance de repartir d'une certaine façon a zéro et je compte bien en profiter, pour moi, pour ma mère et pour tout ceux qui se sont un jour foutu de moi.

Le caractère d'une star...

Il parait que ce sont nos actions qui définissent ce que nous sommes. Soit cela en fait partie. Mais moi ce que je suis c'est ma maladie qui l'a définit. Quand on est bipolaire, cela fait partie de nous. Je suis née ainsi, que je le veuilles ou non. Tout ce que je ressens ce retrouve amplifiée a l'extrême. Quand je suis triste, ce n'est pas a moitié, je peux verser des larmes durant des heures, mais quand je suis heureuse, je me sens si heureuse que n'importe qui penserait que je joue la comédie. Au quotidien, j'essaie de me métriser. J'en ai suffisamment baver qu'en j'étais gamine. Et je me soigne. Mais voila, cela ne s'efface et je reste bipolaire. Que faire en dehors de l'accepter ? Je ne veux pas changer ce que je suis. Bien sûr, parfois c'est extrêmement dur de vivre ainsi et des fois j'ai juste envie d'être comme les autres, de A à Z. Mais je suis fière de ce que je suis. Si je caches ma maladie, c'est de peur que les gens fassent de ma vie un enfer, comme a Paris. Je ne suis pas une menteuse, mais je me protège. Je me protègerais toujours, quoi qu'il puisse arriver. En dehors mon émotivité, je suis une fille très travailleuse et déterminée. Je ressens en permanence le besoin de me dépasser. Je suis compétitive même si je reste saine la dedans. Je suis aussi une romantique, malgré les garçons qui se sont jouer de moi petite. Je ne suis pas rancunière même si je souhaite aux gens ce qu'ils méritent. Bon, maintenant je me tais, si vous voulez savoir comment je suis, comment je réagis en public, ce qu'il y a de bon, ce qu'il y a de mauvais en moi, venez me parler ... !

Sous le capot de la voiture...

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