Je m'étais levée de bonne humeur ce matin, en effet j'avais prit rendez-vous chez le coiffeur dans la matinée, et j'allais enfin savoir qui étais ma future colocataire. Oui, car j'avais insisté chez l'agent immobilier pour que ce soit une fille, après tout j'avais fais vœu de chasteté et la tentation n'était pas la bienvenue. Surtout depuis que j'étais à nouveau avec Finn. C'était bizarre ce sentiment qui s'était installé en moi depuis. Nous étions ensemble, mais aux yeux de tous nous étions simplement redevenus amis. En effet, notre histoire était secrète, et c'est ce qui la rendait plus excitante. J'avais accepté le deal que m'avait proposé mon petit ami car je l'aimais et j'étais sur que c'était réciproque. De plus, c'était très amusant de croiser Rachel gros pif dans les couloirs, et de se dire qu'elle était loin de se douter que son petit ami officiel avait une maitresse, et pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agissait de moi, sa pire ennemie. Il m'arrivait souvent de l'imaginer apprendre la nouvelle, je voyais son visage se décomposer, les larmes innonder son visage, et je la voyais partir en courant, totalement démunie. Si Finn savait, il penserait que ce n'est pas une bonne chose, que je suis cruelle, mais je ne pense pas être une fille sadique. Non, si ça avait été le cas, j'aurais de suite cafté à la principale concerné, et j'aurais dis, un sourire narquois sur mes lèvres: "J'ai gagné, Berry." . Non, je n'étais vraiment pas ce genre de fille, je préférais savourer ma victoire seule pour l'instant, et continuer à imaginer encore et encore ma rivale tomber de son piédestal.
Je m'étais faites belle, j'avais enfilé une robe longue fleurie, des spartiates marron, et avait prit un sac en cuir de la même couleur. Il faisait très beau dehors, et je me rendis donc au coiffeur à pied pour profiter de ce temps magnifique. J'en sortis une demi-heure plus tard, avec un joli carré. Pourquoi avoir coupé mes si beaux cheveux? J'avais besoin de changement, ces derniers temps j'avais réalisé plusieurs choses, tout d'abord que la popularité ne m'avait intéressé jusque là que pour avoir Finn, maintenant que c'était fait, je n'avais plus besoin de faire semblant et je pouvait enfin vivre normalement, sans me soucier des autres. Bien sur je faisais toujours très attention à moi, j'aimais plaire, et cette nouvelle coupe me permettait de me mettre à jour. J'aimais beaucoup le rendu mais je savais qu'il me faudrait du temps pour faire le deuil de mes longs cheveux blonds.
J'arrivais chez moi avec un peu d'avance, ma future colocataire n'arrivais pas avant plusieurs minutes, j'en profitais donc pour mettre de l'ordre dans la maison, je voulais faire bonne impression. J’espérais bien m'entendre avec celle-ci, car nous allions désormais vivre ensemble, et partager sa vie avec quelqu'un n'était pas toujours facile, surtout au début. Lorsque tout fut en ordre, je parfuma un peu la maison, et attendit assise sur le canapé. J'allumais la télévision afin de ne pas attendre inutilement, et zappa sur toute les chaines du câble. Je n'attendis pas longtemps, la sonnette tinta et je me dépêchais d'aller ouvrir, anxieuse et à la fois excitée de voir qui serait ma future colocataire.

Ce matin, je m'étais levée dans un état plutôt perturbant, un mélange de joie et de nostalgie. Je regarde tout d'abord ma chambre, rempli de cartons, un sourire apparait du mon visage. Je suis contente de partir, de voler de mes propres ailes sans mes papas derrière moi. Mais ils vont me manquez, le sentiment de sécurité que j'ai dans cette maison. Je sais que je ne pars pas loin, que je suis simplement a quelques mètres mais c'est différent. C'est dans cette maison que j'ai grandi, je me rappelle l'endroit exact où j'ai chanter ma première chanson. C'est dans cette salle de bain que mes papas me préparaient pour mes concours de mini-miss. Je sais que je serai toujours chez moi ici, ce que j'ignore c'est si l'appartement sera mon chez-moi. Si j'arriverai a m'y habitué, d'après mes papas -qui se sont occupés de chaque détails- l'appartement est spacieux et je sais juste que je le partagerais avec une fille. D'après l'un de mes papas, elle aurait le même âge que moi alors je me dis que je la connais surement, j'espère juste que ce n'est pas l'une des cheerleaders. Elles me détestent et c'est réciproque. J'ignore si je pourrais vivre en communauté, j'ai toujours été toute seule, un peu la princesse de la maison, la fille unique quoi et j'aime ce statue. Alors me retrouvé à tout changer du jour au lendemain n'effraye un peu. Car oui, tout a été très vite, j'ai su il y a deux jours que je déménageais en trouvant des papiers venant d'une agence immobilière sur la table. Je ne sais pas ils avaient prévu de me le dire, pour le moment j'ai choisi de m'en parler a personne, ni même a Finn. J'ai besoin de me familiarisé avec ma nouvelle vie avant d'en parler surtout que j'allais surement devoir faire preuve de patience avec ma colocataire, le temps de co-habité mais si chacune de nous y met de sien cela devrait être rapide. Je me lève donc après ce bilan et par profité pour la dernière fois de mon petit déjeuner avec mes papas. Le petit déjeuner se déroule dans le silence, aucun de nous n'ose parler alors j'ouvre la conversation comme à mon habitude mais au lieu de me répondre, ils s'excusent encore et encore. Me disant que c'est pour mon bien, pour mon avenir, que cela allait me responsabilisé et moi, comme une idiote je leur dis que je comprend et que je ne leurs en veut pas, même si c'est totalement faux car je ne les comprends. Ils ne changeront pas d'avis alors autant qu'ils pensent que je l'accepte. Dans leur monologue, il me précise que je dois être à l'appartement pour 18h et que je dois y aller seuls, que eux resteront ici.

Je remonte donc dans ma chambre, prend une douche pour oublier quelques instants et me prépare. Je choisi une jolie tenue et me voilà prête. Je dois encore terminée quelques cartons alors je range et je chante. Comme cela, j'oublie le stress de tout en me faisant plaisir. Je décroche mes posters au mur et emballe les derniers cartons avant de m'asseoir sur mon lit pour réfléchir et rêver de ma future vie. La journée passe rapidement avc toujours ses mêmes sentiments qui s'entre choquent : joie, peine, excitation et nostalgie. L'heure arrive, je le sais car je sens la boule qui se forme dans mon estomac et qui grossit de minutes en minutes. Je suis toujours là, sur le lit et je vois mes papas qui charge la voiture a travers la fenêtre. Il n'y a presque plus de cartons, je prend donc mon dernier sac et quitte ma chambre avec un air triste dans la tête et une larme sur la joue. Je l'efface rapidement et monte en voiture. Mes papas me posent devant la porte et me disent qu'ils attendent que je revienne. La femme de l'agence est là, elle me salue et je le suis jusqu'a la porte, jusqu'a ma porte. Elle me donne donc une paire de clés avec un grand sourire et la simple phrase « Bienvenue chez vous mademoiselle, votre colocataire vous attends », je lui souris mais décide de sonner tout de même a la porte. A peine la porte s'entre ouvre que je reconnais le visage derrière celle-ci. Un air de surprise apparaît sur mon visage au même moment ou je dis son prénom.

« Quinn ? »

J'affichais un sourire radieux lorsque j'ouvris la porte, j'avais décidé de faire bonne impression, mais mon sourire et mon enthousiasme s'effaça aussi tôt que je découvris le visage de ma nouvelle colocataire. De long cheveux bruns, qui ondulaient, de grand yeux et un nez énorme au milieu du visage. Aucun doute, c'était cette insupportable Rachel Berry qui se tenait sur le seuil de la porte. Elle semblait tout aussi surprise que moi lorsqu'elle me vit, et elle prononça mon nom, comme si elle voulait être sur qu'il s'agissait bien de moi. Était-ce une blague? Combien avait-je de chances de tomber sur ma pire ennemie comme colocataire? J'allais devoir partager mon magnifique loft avec la fille que je détestais le plus, celle qui sortait au grand jour avec l'homme que j'aimais aller dormir à quelques metres de moi, partager mes repas, ma vie? J'étais complétement déboussolée, je ne savais plus comment réagir, ni comment prendre la nouvelle si ce n'est mal. Soudain, bousculée par plusieurs vision, et des tas de questions: Comment allions-nous faire pour vivre ensemble sans s'entre tuer? Es-ce que j'allais pouvoir supporter sa vue tout les jours. Allais-je pouvoir supporter d'entendre sa voix chaque minutes que je passerais dans cet appartement? Et si elle ramenait Finn à l'appart, comment le vivrais-je si elle s'exhibait avec lui devant mes yeux? J'avais déjà du mal à supporter ça au lycée, alors dans mon propre logis... J'avais très envie de lui claquer la porte au nez, mais elle n'étais pas seule, la femme de l'agence que je connaissais déjà pour avoir signer l'appart, était derrière elle. Je repris donc mes esprit et fis ce que je faisais de mieux, cacher mes sentiments. Je me remis donc à sourire, une fois la surprise un peu estompée, puis fis la bise à Rachel, à contre coeur. Si je faisais ça c'était pas pour être aimable, mais parce que j'avais quelque chose à lui dire à l'oreille.

"Oh Rachel quelle coincidence! Pas de crépage de chignon pendant qu'elle est là, on aura tout le temps plus tard. Bonjour Mlle Porter."

Puis je m'éloignais d'elle en feignant d'être heureuse. Je m'écartais de la porte pour les laisser entrer, puis je la ferma lorsque les deux jeunes femme avançaient. Je leur montrais les canapé pour qu'elle s'y installe, et les rejoignais dans le silence. Je m'assis sur un fauteuil en face d'elle, avant de me relever précipitamment.

"Oh qu'es-ce que je suis mal polie! Es-ce que vous désirez quelque chose à boire? Du thé, du café, du champagne pour fêter la nouvelle?"

Quelle bonne nouvelle en effet! Je ne pouvais plus faire marche arrière maintenant que j'avais signé les papiers et emménagé dans l'appartement, et puis c'était moi qui cherchait une colocataire, pas Rachelle. Ce loft m'appartenais à par entière, c'était ma mère qui l'avait acheté, il fallait dire qu'on avait les moyens dans ma famille. C'était un cadeau qu'elle m'avait offert pour se faire pardonné de son absence l'année précédent quand j'étais enceinte. Un de plus. Je détestai cependant vivre seule, d'où l'idée de la colocation. Mais si j'avais sût que je finirais coloc avec cette Rachel Berry, j'aurais de suite abandonné l'idée. Mieux vaut vivre seule que mal accompagnée, c'est ce qu'on dit!

J'avais senti la boule d'angoisse dans mon ventre grossir en m'approchant de la porte et presque m'étouffer quand je vis la personne derrière la porte. Sans même réfléchir, je dis son nom dans l'espoir d'entendre un « vous devez faire une erreur » mais au fond de moi, je sais que c'était un espoir perdu. C'est elle, la fille que je déteste le plus, celle qui veut me piquer mon petit ami, celle de je maîtrise. En tant normale, je prenais sur moi, je faisais un erreur pour Finn parce que je l'aime mais être avec elle tous les jours, a chaque heure. La voir au lycée est déjà un supplice, elle est tellement jolie par rapport à moi et surtout elle n'hésite pas à me le dire. Dès qu'elle peut, elle me rabaisse et là, elle allait pouvoir le faire a domicile et gratuitement. Et le pire allait être les soirées, de longues soirées que nous allons passer ensemble devant la télé à ne pas savoir quoi se dire durant la publicité. Et j'ai peur, j'ai déjà peur chaque minutes au lycée qu'elle essaye de me voler Finn et la encore, elle allait toujours agité ses cheveux blonds et ses grands cils à domicile sans que je ne puisse rien faire. A cet instant, je déteste mes papas. Ils m'avaient promis que j'aurais une colocataire sympathique avec qui tout se passerait bien mais ils avaient oublier de me donner le nom de famille des autres parents qui avaient signés le contrat. Le côté positif, c'est que Quinn semble autant surprise que moi et donc qu'elle n'avait pas de plan machiavélique derrière la tête, enfin pour l moment. Je vois déjà les horribles soirées des cheerleaders qui vont se déroulés ici a parler de tout mais surtout de rien. Je ne savais comment réagir a vrai dire, j'avais imaginé des milliards de colocataires étant dans le même lycée que moi, des filles que j'adore à celle que je déteste mais Quinn, quel était le nombre de chance pour que je tombe sur elle ?

Quand elle nous salua, je reconnu rapidement la Quinn que j'avais l'habitude de voir, l'hypocrite qui était je dois l'avouer une très bonne actrice. Comme-ci le faite que nous devions partagé cette appartement lui était égale ou alors lui faisait presque plaisir, ce qui je sais est totalement faux alors je lui répond simplement avec un sourire et quelques mots.

« Pour une surprise, c'est une surprise »

Je lui souris simplement et entre dans l'appartement comme elle nous le demande. Pourtant je suis presque sûr qu'on font d'elle ou dans son rêve, la porte se referme en plein sur ma tête mais ce n'est pas grave. Je sais que la guerre entre nous est proche et je devine que si tout va bien, c'est le temps que Mlle Porter parte. Suite a son départ, la guerre et les disputes vont rapprendre comme deux enfants laissez sans surveillance. C'est comme cela, je ne supporte pas Quinn, j'essaye de faire des efforts pour les New Direction car nous devons nous serrez les coudes mais 24h/24, je ne sais pas si j'aurais la force. Je m'installa donc sur l'un des canapés et admira le petit côté théâtrale de Quinn, autant le café et le thé pouvait être crédible. Autant je sentais que le champagne était une moquerie ouverte, et je suis sur que chacune de nous le sais parfaitement sans que Mlle Porter ne se rend compte de rien. Je décida d'ignorer sa phrase et de lui répondre naturellement.

« Non, merci ! Je n'ai pas vraiment soif »

J'étais presque gêné par la situation, j'allais vivre avec elle mais surtout chez elle. Et puis, j'ai a côté de moi, cette pauvre mademoiselle Porter qui comme tout le monde en général ne voit pas le manège de Quinn et lui sourit bêtement.

J'avais toujours aimé les surprises, depuis que j'étais toute petite mes parents m'en faisait presque tout les jours. J'avais le droit à des cadeaux fantastiques, des voyages à en couper le souffle, des habits toujours plus chers les uns que les autres et les surprises qu'ils me faisaient dépassaient sans cesse mes espérances. Mais depuis l'année précédente, je détestais définitivement cela. Lorsque j'avais appris que j'étais tombée enceinte, je m'étais mise à haïr ces fichues surprises que j'avais tant aimée jusque là. Cette nouvelle surprise était une fois de plus mauvaise, ce qui faisait que renforcer ma hantise envers celles-ci. La vie s’amusait à me jouer des mauvais tours, comme pour me punir de toutes ses années de bonheur, durant lesquelles je me servait de mon pouvoir pour rabaisser les autres. J'avais compris la leçon, mais n'était pas décidée à changer. Je trouvais que je m'étais nettement améliorée depuis l'année dernière, notamment avec des personnes comme Artie ou Kurt, à qui je ne faisais même pas attention. Certes, ma relation avec Rachel Berry n'avait fait que s'empirer, mais je n'y pouvais rien, elle faisait vraiment tout pour m'agacer, au point qu'elle se trouvait chez moi à présent, et qu'elle allait vivre 24H/24 à mes côtés. Je continuais à me plaindre mentalement, lorsque Rachel refusa mon offre. Mlle Porter quant à elle me demanda un café, je me dépêchais d'aller lui en faire un, regrettant que miss gros pif n'ai "pas vraiment soif". J'aurais en effet volontiers rajouté quelques chose dans sa tasse si elle m'avait demandé une quelconque boisson. Pas un truc bien méchant, non quelque chose inoffensif comme du sel, ou du tabasco. J'aurais adoré voir sa tête, enfin j'aurais tout le temps de lui faire des crasses une fois qu'elle aura officiellement emménagé avec moi. Une fois le café prêt, je rajoutai un sucre dedans, et me servit quant à moi un verre d'eau, car si Berry n'avais pas soif, moi j'avais quelque chose coincer dans la gorge, que je n'arrivais pas à décoincer. L'amertume, sans toute. Je revins tout sourire vers les deux jeunes femme, tendant le café vers Mlle Porter qui me remercia, et me rassis à ma place mon verre d'eau à la main. Je regardais les deux femmes me demandant qu'es-ce qui allait bien suivre. Je détestais ce silence qui venait de s'installer, mais ça valait certainement mieux que de se disputer avec Rachel. Enfin, Mlle Porter sortit des papier de son tiroir-case et les posa sur la table.

"Voila les papiers de l'appartement que vous avez toutes les deux signés, et ici la caution, enfin je pense que c'est tout. J'éspére que vous vous plairez ici, enfin vous avez l'air de bien vous entendre donc ça devrait aller."

J’acquiesçais en esquissant un nouveau faux sourire. En effet moi et Rachel étions de très bonnes amies. Beurk, rien que d'y penser ça me faisait froid dans le dos. Comment pourrais-je devenir amie avec une fille comme elle? Tout me répugnait chez elle, autant physiquement que moralement, nous étions tout simplement pas faites pour être amie et il ne fallait pas essayer de changer ça, à quoi bon?

"Mesdemoiselles, je vais devoir vous laisser j'ai un autre rendez-vous dans 5 minutes."

Je me sentais à la fois soulagée et anxieuse, j'allais enfin pouvoir arreter de faire semblant d'être heureuse, mais je redoutais ce qui allait se passer lorsque Mlle Porter aurait quitté le loft.

Je sais que Quinn et moi allons avoir des milliards de chose à nous dire un fois que Mlle Porter sera partie. Enfin nous dire est grand mot, car même si au lycée chacune de nous fait l'effort de ne pas hurler sur l'autre la plupart du temps, ici c'était différent. Il était clair que nous allions devoir partager l'appartement et donc vivre ensemble, se supporter au lycée était déjà difficile. Mais maintenant il allait falloir que je la supporte tout le temps, au repas, quand on regardera la télé, quand quelqu'un viendra nous rendre visite. Plus aucuns secrets de l'autre ne sera un réel secret. Et je sais parfaitement que Quinn prendra un malin plaisir a raconter certains de mes secrets si par malheur elle les découvrent, des secrets qui auront de mauvaises conséquence pour moi mais aussi pour Finn, et je suis sûre que rien ne lui ferai plus plaisir que de nous voir rompre. Quand elle nous proposa à boire, je refusa simplement, non pas par peur mais parce qu'a cet instant précis, je suis encore choqué et ma gorge est complètement bloqué. Je ne sais même pas, si je sera capable de boire un verre d'eau. Quand Quinn part cherché le café de Mlle Porter, celle-ci me pose une ou deux questions sur l'appartement, des questions auquel je répond franchement. L'appartement est très jolie et de bon gout, je dois l'avouer à Mlle Porter, pas a Quinn je suis sure qu'elle me répondrait une phrase du genre "je le sais très bien" ou une phrase blessante. Quand elle revient, un silence s'installe dans la pièce, un véritable blanc et même si j'aimerai le casser, rien ne me vient en tête. Je suis surement trop choqué pour cela et surtout je ne voudrais pas casser l'ambiance si calme qui ne va surement pas durer.

Je souris à Mlle Porter, et deviennent rapidement que comme moi, ce sont les parents de Quinn qui ont dû s'occuper des papiers car nos noms peuvent être lu distinctement. Chacune de nous deux, sait qu'elles n'auraient pas signé en voyant le nom de l'autre, sauf si Quinn avait encore un plan machiavélique derrière la tête ? Mais à voir son visage quand elle a ouvert la porte, elle ne savait pas. Je souris quand Mlle Porter parla du faite qu'on avaient l'air de nous entendre, et j'imagine sa tête si elle voyait ce que j'en pense. La pauvre femme devrait arrêter le café sa doit lui brouiller les neurones. Quinn et moi, amies c'est déjà impossible mais alors bonnes amies ça devient de la folle. Mlle Fabray était trop hautaine et mieux que tout le monde pour qu'on deviennent amies, si on de tiens une semaine sans meurtre, se sera déjà un miracle. Mais comme là dit, Mlle Porter, nos deux signatures sont sur les documents et nous sommes donc bloqués et pour moi, il est hors de question d'abandonner, même si le combat allait être rude. Je ne la laisserai pas gagner ! Mlle Porter nous annonça qu'elle allait partir car elle avait un autre rendez-vous, je senti ma gorge se resserrer encore un peu plus, je ne savais pas du tout ce qui allait se passer une fois que la porte allait se refermer. Des cris ? Une discussion ? A mon avis, ce sera plutôt des cris avec un arrière gout de "je comprend rien, qu'est ce que tu fous là ?". La femme s'en va quelques secondes plus tard, en nous souhaitant une bonne journée. Je me lève donc du canapé pour la saluer et lui souhaiter à elle aussi une bonne journée. Je la raccompagne donc jusqu’à la porte, parce qu'en réalité même devant la porte elle continue de parler puis elle s'en va. Je me tourne vers Quinn sans trop savoir quoi lui dire, car bien entendu je préférerai une conversation sans cri mais comment, enfin quels mots utilisés ? Tout ne tiens qu'a un fil, un très petit fil ... La soirée va être longue.

Je laissais le soin à Rachel de raccompagner Mlle Porter, mais je me levais tout de même pour serrer la main à l'aimable femme de l'agence. Lorsqu'elle fut partit, mon sourire s'évanouit et je croisais les bras, regardant droit dans les yeux Rachel Berry. J'hésitais entre commencer à m'énerver contre elle, ou bien lui demander des explications. Je ne fis rien de tout ça, car d'un je n'avais pas envie de me casser la voix à lui crier dessus, et de deux j'étais persuadée qu'elle n'en savait pas plus que moi sur le pourquoi on était devenue colocataires. Alors je décroisais les bras et lui fit signe de me suivre. Il fallait bien commencer par quelque chose, alors je décidais de lui faire la visite de notre appartement. Tout d'abord, nous traversâmes le salon avant d'arriver dans un long couloir, sur la gauche se trouvait la cuisine, dans laquelle je m'étais rendue tout à l'heure, je me mis sur le pas de la porte pour qu'elle puisse regarder d'elle-même la pièce.

"Bon comme tu peux le voir ici c'est la cuisine, la fenêtre donnes une vue sur le parc de l'immeuble, comme ma chambre d'ailleurs. C'est ici que tu passeras certainement le plus de temps, car si j'ai bien compris tu aimes bien faire la cuisine."

En effet j'avais vu il y a quelque jours une photo d'elle sur facebook, autour d'elle était parsemés des tas de plats, qui avaient tous l'air délicieux. Ca me tuer de l'admettre mais elle avait l'air très douée. Ca m'arrangeait après tout, car je n'aurais pas besoin de faire à manger, moi qui avait horreur de la cuisine. J'attendais que Rachel ai fait son inspection des lieux, pour continuer la visite. Sur la droite se trouvait un petit bureau, que j'avais aménagé avec ma mère. Les murs retenaient le bruit, et j'avais pensé que cette pièce serait parfaite pour répéter les musiques du glee club. Ainsi j'avais installer un micro, un piano et une batterie. Bien que je ne savais pas en jouer, je m'étais dis que Finn pourrait venir ici pour m'accompagner lorsque je chanterais. Si j'avais su que Rachel serait ma colocataire, j'aurais de suite annulé cet achat. C'était clair comme de l'eau de roche, maintenant ce n'était plus moi que je voyais au micro, mais Rachel, avec Finn à la batterie, et moi isolée dans ma chambre à attendre que ça se termine, oui que ce cauchemar prenne fin. Comment allais-je pouvoir vivre avec la fille qui sortait avec l'homme que j'aimais? Comment allais-je pouvoir les regarder s'embrasser, s'aimer devant mes yeux sans pouvoir crier: "eh oh, je suis là!", comment allais-je pouvoir cacher à Rachel que je sortais avec lui, j'aurais toujours envie de lui sauter dessus, de le ramener dans ma chambre et de le serrer fort dans mes bras. Je baissais la tête et laissait mon ennemie prendre connaissance des lieux. J'étais certaine que cette pièce allait lui plaire, et qu'elle allait y passer le plus clair de son temps. J'aimais chanter, mais je ne le faisais pas souvent. A dire vrai si j'avais installé cette pièce de cette manière, c'était pour avoir une raison de ramener Finn chez moi. Le bon côté des choses c'était que maintenant, je le verrais tout le temps. Je soupirais, et j’espérais que Rachel ne l'ai pas remarqué et qu'elle ne pose pas de question sur ça. Pour combler le silence qui s'était installé, je repris la parole.

"Et là, c'était un petit bureaux qu'on a aménagé avec ma mère, les murs sont insonores et cette pièce est idéale pour répéter les chansons du glee club."

Je m'installais sur le banc du piano, attendant que Rachel dise quelque chose et s'approprie la pièce. Je me demandais ce qu'elle pouvait bien penser, la situation était très étrange. J'étais calme et sereine, alors que mon esprit était prêt à exploser. Je ne savais même pas pourquoi je me retenais d'être désagréable, alors que j'avais très envie de l'être.

C'était comme cela entre Quinn et moi, une rivalité permanente, le besoin que chacune de nous sache que l'autre n'abandonnera pas même si la bataille est rude. Et je pense pouvoir affirmer que celle-ci va être compliqué. J'allais devoir faire preuve de patience. Quand la porte se ferma derrière Mlle Porter, je soupira discrètement comme j'avais l'habitude de le faire avant de monter sur une scène puis me tourna vers Quinn. Elle avait un regard fixe en ma direction et ses bras croisés me signalaient qu'une engueulade n'allait surement pas tarder à exploser entre nous. Allait-elle attendre que l'agent immobilier soit dans sa voiture ou j'allais avoir le droit a une crise d'hystérie tout de suite ? Je la regardais donc naturellement, sans une once de défi dans les yeux avec un simple sourire neutre, ne montrant ni joie, ni peine et encore moins ma petite déception quant a ma colocataire. Alors que je pensais me faire engueuler Quinn desserra ses bras, avait-elle compris que nous n'avions pas le choix ? Que je ne lui voulais aucun mal ? Je n'en sais rien pour le moment, elle me fait signe de la suivre alors je lui souris naturellement et la suit. Je dois avouer que j'aimais bien la décoration du salon et j’espérais retrouver cette ambiance un peu partout, enfin l'ambiance du salon parce que celle qui est entre nous est un tendu et bizarre. En même temps, je crois que toute la situation est bizarre.

Nous traversons un long couloir et arrivons dans une cuisine, elle est vraiment joli. J'aime beaucoup le jeu de couleur. Un autre morceau de sa phrase me surpris sans pour autant que je ne lui pose de question. Comment savait-elle que j'aimais la cuisine ? Puis je me rappela de Facebook, j'avais posté quelques photos d'une soirée pizza que j'avais fait avec quelques filles du Glee Club il y a quelques temps. A l'époque où Quinn avait pour but de détruire le Glee Club, et elle le disait clairement alors qu'aujourd'hui elle ne le disait plus mais avait-elle changé d'avis ?

« C'est très jolie » Je lui souris et haussa les épaules « En effet, j'aime beaucoup cuisiner »

J'avais découvert cette passion il y a peu de temps et même si je ne suis pas très doué pour le moment, je m'améliore de jours en jours. Et puis, c'est en s’entraînant qu'on apprend. Si je suis la meilleure chanteuse du Glee Club, c'est dû a mon talent oui ! Mais aussi au fait que je m’entraîne régulièrement pour être la meilleure ! la suite de la visite nous guide vers une pièce que je n'aurais jamais cru voir dans l'appartement Quinn Fabray. Une pièce 100 % musicale, je me sens comme une enfant devant ce studio. J'étais émerveillé, un micro, un piano et une batterie. D'accord, je ne sais pas jouer de ses instruments mais chanter dans un lieu comme celui-ci c'est juste magique et en plus Quinn a dit que les murs étaient insonorisés, je pourrais donc chanter sans risquer que la blondinette ne me pique mes chansons pour le Glee Club. Je fais souvent de bon choix pour les chansons et je sais que si la plupart des membres me critiquent par devant, certains m'admirent par derrière sans me le dire mais je le sais et ils ont raison. Comme une enfant devant une nouvelle poupée, je resta plusieurs minutes les yeux émerveillés à regarder partout, a admirer chaque détail. Un grand sourire s'étira sur mon visage, j'avais peut-être trouver un endroit dans cet appartement où je pourrais me sentir chez moi ?

« Wahou ! Cette pièce est juste ... magnifique ! C'est vraiment super » Je tourne le visage vers Quinn assise sur le banc « C'est une très bonne idée que vous avez eu avec ta maman »